C’est avec une plume légère et le cœur apaisé que je t’adresse ces mots, cherchant à dévoiler les échos de mon être, libérée du tumulte incessant des pensées, qui jadis me tenait éloignée de toi, là où s’entremêlaient les murmures d’une existence parfois déroutante.
Les insatisfactions professionnelles, les ombres projetées d’une retraite annoncée comme précaire, et les confrontations implacables avec le genre humain me laissèrent souvent perplexe, égarée dans un océan de questionnements. Les jours se sont étirés en une succession de défis, alors que des énergies ambiantes négatives, insidieuses, envahissaient mon espace intérieur, me conduisant à des affrontements stériles avec des âmes tout aussi égarées que la mienne.
Pourtant, chaque épreuve trouve son sens lorsque l’on s’attarde sur les leçons de la vie, même si de temps en temps, elles peuvent sembler cruelles. La quête incessante de reconnaissance sociale, la course effrénée vers un succès éphémère, tout cela s’est estompé le jour où j’ai renoncé à laisser mon nom dans l’histoire, préférant me réfugier dans la lumière plutôt que dans l’obscurité ambiante.
La spiritualité, compagne fidèle, a éclairé ma voie sur la nécessité de solliciter l’aide de mes anges et guides, quand des forces contraires, bien réelles, tentaient de m’agripper et de me submerger.
Mais je me suis accrochée à la conviction persistante d’être désormais un pôle de lumière, appelé à éclairer ceux qui se perdent dans l’obscurité. Malgré les tempêtes quotidiennes qui rugissent autour de moi, je reste debout, priant plus que jamais, consciente que la transition vers un nouveau paradigme est inévitable et nécessaire. Je ne suis plus esclave de la quête de notoriété, mais une apôtre, prête à éclairer ceux qui se perdent et cherchent une étoile dans la nuit, une main tendue dans l’ombre.
Les années passées à me débattre pour trouver ma place dans le monde me conduisaient souvent dans des impasses. Mais aujourd’hui, j’accepte mes limites avec humour et bienveillance envers moi-même. J’ai renoncé au jugement implacable, à la culpabilité de ne pas être à la hauteur des attentes. Car j’ai réalisé qu’un véritable défi résidait dans l’équilibre entre les exigences matérielles et la créativité personnelle. J’ai abandonné le forcing et le succès au profit d’une approche holistique plus douce, en accord avec ma vraie nature. J’ai compris que le véritable accomplissement réside non pas dans la renommée, mais dans le plaisir de faire ce que j’aime, une chose à la fois.
Aujourd’hui, je m’accorde le temps de m’émerveiller devant les plaisirs simples de la vie. La clé de l’harmonie intérieure réside dans l’acceptation de soi, dans le respect sans culpabilité du regard des autres. Cette leçon m’a libérée de la tyrannie de la performance, me permettant de savourer la symphonie unique de chaque instant de ma vie.
Chère Âme, je t’écris ces mots avec la sérénité retrouvée, consciente que le chemin vers l’apaisement intérieur, bien que semé d’embûches, est aussi jalonné d’acceptation, de lâcher-prise et de bienveillance envers soi-même et les autres.
Puisses-tu toi aussi, belle Âme qui me lit, trouver le refuge et la paix intérieure, le souffle salvateur dans ce tumulte incessant, quoiqu’ éphémère, de cette vie en perpétuel mouvement qui t’anime.
Avec tout mon amour,
Michèle
